PHYSIQUE :
Fidel est le brun par excellence. Le brun ténébreux, qui fait craquer les gamines pré-pubères grâce à son style, à sa classe. Plutôt grand, pas trop gros, mais pas mince non plus, il a les épaules bien carrées et les muscles développés. Le jeune homme se nourrit bien et se trouve donc fort, mais il est aussi actif et a développé des muscles, lui permettant de soulever les petites nanas avec lesquelles il traine en général. Son visage s'oublie vite, bien trop simple pour un être comme lui, il ne porte pas de signe particulier. Juste un faciès ovale, une mâchoire brute, une grande gueule, un nez droit et deux yeux, dont la couleur varie au fil du temps. Il est plaisant de voir ses cheveux, sa frange surtout, lui tomber jusqu'au nez, avant qu'il ne souffle bêtement pour les dégager. Ce que les jeunes filles aiment chez Fidel, c'est son goût vestimentaire. Juste ça.
SIGNE PARTICULIER :
On ne le voit que rarement, l'été surtout, ou lorsqu'il est bourré, torse-nu. Et beaucoup vous le dirons, vous ratez des choses ! Fidel a tendrement fait tatouer un signe de paix sur son épaule gauche. Aussi, à son annulaire gauche est tatoué une fausse bague, qui lui sert bien pour se débarrasser des gêneurs. En dernier lieu, on pourra voir au niveau de son bas-ventre une cicatrice, qui le coupe en deux. Ce n'est que le souvenir de points de sutures fait durant sa tendre enfance, faute de s'être pris une poutre dans le ventre. C'est son côté aventurier. Il invente beaucoup d'histoires à ce sujet, mieux vaut ne pas le laisser vous entrainer.

CARACTÈRE :
Brun par excellence, mais aussi homme par excellence. C'est un homme drôle, charmeur. Il sait parler aux demoiselles, les emballer, les revendre, sans se faire de bobos. Pourtant loin d'être un sadique manipulateur, monsieur est un baratineur. Fidel Pere a le sens du mensonge, ou de l'exagération, comme il dit. Il part d'un rien pour en faire une terrible aventure, scène tragiques comprises. Il ne lui faut pas grand chose pour se faire une image, c'est pour ça que Fidel est différent aux yeux de chacun. C'est l'homme séduisant qui réconfortera la demoiselle trop triste par de simples mots, juste par son regard. C'est aussi le bouffon qui a lâché votre meilleure amie, hier matin, et que vous venez de voir au bras d'une nouvelle jeune fille, plus jolie. C'est aussi le type qui a aidé votre mamie à monter ses courses et qui a donné un prétexte débile pour pouvoir vous rencontrer. C'est lui qui s'est occupé de la dépression de votre ex après que l'ayez largué(e), et c'est lui qui vous a présenté à Marlon/Nine. Fidel, il est le garçon hétérosexuel parfait. Pas macho, un peu voyeur avec quelques propos mal placés, pour l'ambiance. Jusqu'à ce qu'il vous fasse ce beau coup de salope, qu'il a exercé sur tant de personnes. Que vous soyez son ami, son amant, tôt ou tard il se lasse et... Voilà.
GOÛTS (AIME/AIME PAS) :
Pere est un amateur de sport. Tous sports compris. De nourriture. La viande surtout. De musique. Le Jazz, en priorité. Des jupes. Courtes. Des voitures. Rouges. Du temps. Bon ou mauvais. Des portes. Fermées, qu'il aime regarder, comme ça. D'art. L'art photographique. L'art de la peinture. L'art physique. L'art du cirque. Les trapézistes. Les clowns. Le présentateur. Les dompteurs. Le cirque. De l'univers magique de la féérie. En revanche, Fidel n'apprécie pas exactement les frimeurs. Quels qu'ils soient. Les manoirs. Les ascenseurs. Les femmes coincées. Les moches. Fidel, il te juge à ta tronche.

« Et toi ? D’où viens-tu ? » La jeune femme reposait son verre sur le comptoir et souriait, franchement. Fidel, quant à lui, gonflait les joues, montait les yeux au ciel. Il se l’était déjà dit « ce n’est pas l’heure de la réflexion ». Enfin, bon, elle était si jolie cette demoiselle. « Bien, je viens de Naples, de Floride, j’y ai passé deux tiers de ma vie avant de venir ici. Franchement, je crois que j’aimais mieux être là-bas. » « Pourquoi ne pas y retourner ? » Il reposait son verre. « Parce que ma vie est près de toi, maintenant. » La demoiselle rougissait et se penchait un peu plus en avant, tandis que Fidel se félicitait d’avoir dit la vérité, pour une fois. « Mais tu sais, si on se supporte bien, tous les deux, on pourra y aller, en Floride, et je te montrerais toutes les belles plages désertes que j’ai connues. De vrais lieux à tourner un film ! » « Fideeel ! » « Chérie ? » « Je t’aime ! »

« As-tu des frères, ou des sœurs ? » Le brun entrouvrait la bouche, et se laissait aller. « Bouais. Un jumeau et une sœur cadette. » La nouvelle demoiselle s’exclamait. « Jumeau ?! Mais il te ressemble beaucoup ? » « Hmm… Oui. Nous sommes de vrais jumeaux, mais lui ne s’habille pas de la même façon que moi. Il est babe et a des dreadlocks. Tu nous différencierais facilement. » « Ah. J’ai eu peur. Mais t’as fini de tirer la tronche quand je te parle ?! » Fidel lui montra ses dents dans une grimace, puis repris dans sa lancée : « Ma sœur me ressemble beaucoup, aussi, mais en version féminine. Mieux vaut que je ne te la présente pas, tu risquerais de tomber sous son charme. C’est un moi féminin, tout aussi séduisant. » La rousse haussait un sourcil. « Et les chevilles, ça va ? Mais, comme toi ? Ta sœur est aussi dragueuse que toi ? » « Et bisexuelle ! C’est bien pire. Remarque, mon jumeau n’est pas mal non plus, je dois dire. »

« Au fait, qui sont tes parents ? » Fidel jaugeait son ami, puis soufflait. « Des types riches, sans importance. » Roméo haussait les épaules, au moins il disait la vérité. Il lui tendit un nouveau verre. « D’ailleurs, je pourrais t’emprunter ta sœur, samedi soir ? J’ai une sortie haut-placé avec une haute connaissance, j’ai besoin d’une compagne. » Fidel vidait son verre, cul-sec. « Ben, t’sais, elle a sa propre vie, j’en sais rien moi. » Roméo lui lança un regard blasé. « J’lui ai demandé avant de venir te voir, j’suis pas un bouffon. » Fidel levait les yeux de son verre, perplexe. « C’est pour que tu ne t’étonnes pas si tu me vois avec elle. » « Aaah ! Tu vas chez les richous, là ! Je comprends. Mais fais, ma sœur n’a pas besoin de mon accord pour sortir. » « Excuses moi, mais avec ton caractère… »